L’univers des courses de chevaux est passionnant, intriguant et source de nombreuses idées reçues. Combien peut coûter un cheval de course ? Est-ce réellement un investissement rentable ? Dans cet article, Stables vous livre des réponses à toutes les questions que vous vous posez sur l’envers du décor du sport hippique.
Quel est le prix d’un cheval de course ?
Les facteurs impactant le prix
Avant de vous donner une réponse claire à la question du prix d’un cheval de course, il est nécessaire de préciser quelques informations. D’abord, il existe deux grandes catégories de courses : le trot et le galop. Évidemment, les prix sont différents en fonction de ces deux compétitions.
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Ensuite, les chiffres qui vous seront partagés sont des fourchettes moyennes. En effet, certaines ventes aux enchères de poulains extrêmement prometteurs peuvent atteindre des sommes astronomiques, parfois au-delà du million d’euro.
Nous l’avons rapidement introduit et vous l’avez certainement compris par vous même, certains facteurs impactent la valeur d’un cheval. Voyons ensemble quels sont-ils :
- Pedigree: L’héritage d'un cheval est souvent le facteur le plus significatif dans la détermination de son prix. Les chevaux issus de lignées gagnantes, en particulier ceux reliés à des champions de courses célèbres, peuvent coûter beaucoup plus cher.
- Performances et potentiel: Aussi appelé la “conformation”, ce critère permet d’estimer la capacité d’un cheval à s’adapter à des entraînements de haut niveau. Un jeune cheval avec des performances prometteuses dans des courses de qualification ou d'entraînement peut voir sa valeur augmenter considérablement.
- L'âge : Avec l'état de santé du cheval, l'âge est également crucial. Les chevaux les plus chers sont souvent les yearlings (chevaux d’un an) et leur prix a logiquement tendance à diminuer au fil du temps.
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Les prix moyens des chevaux de course
Pour les chevaux de galop, les ventes se font généralement sur des yearlings avec des prix allant de quelques milliers d’euros à plusieurs millions d’euros. Pour les trotteurs, les prix s’étalent d’un millier d’euros à un peu moins de 100 000 euros.
Voici une échelle plus représentative des prix des yearlings, les chevaux de course qui intriguent le plus les adeptes de ce sport :
- Chevaux de courses de bas niveau : De quelques milliers à 20 000 euros.
- Chevaux de courses de niveau moyen : Entre 20 000 et 100 000 euros.
- Chevaux de haut niveau : Peuvent dépasser les 100 000 euros, avec certains chevaux exceptionnels vendus pour plusieurs millions.
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Quels sont les coûts supplémentaires ?
Même si le prix d’un cheval de course peut sembler accessible pour certains, il est important de comprendre que le coût d’achat n’est qu’une partie des dépenses globales que vous aurez à fournir.
Avant d’avoir le droit d’acheter, il faut déposer une demande d'agrément auprès de France Galop (plat et obstacles) ou de La Société LeTROT (trot) en fonction du cheval. Celles-ci demandent respectivement des revenus supérieurs à 75 000 euros par an et 35 000 euros par an.
Ensuite, une fois que le cheval est acheté, il aura besoin d’un bon entraîneur qui peut coûter d’un millier à plusieurs milliers d’euros par mois. À cela s’ajoutent la nourriture, le logement, et les soins vétérinaires. Cet entretien général peut coûter de 20 000 à 40 000 euros par an. Enfin, inscrire et transporter un cheval dans des courses sur différents sites génèrent des coûts supplémentaires.
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Comment devenir propriétaire d’un cheval de course ?
Si la propriété individuelle est la forme la plus traditionnelle de possession d'un cheval de course, il en existe d’autres moins connues mais tout aussi répandues. En premier lieu, il existe les syndicats de propriétaires. Bien moins coûteux, ce modèle permet à un groupe de personnes de partager la propriété d'un ou de plusieurs chevaux. Chaque membre du syndicat contribue à une part des coûts et, en retour, reçoit une part des éventuels gains.
Ensuite, il existe les partenariats. Comme pour le syndicat, il implique la participation d’un groupe de personnes, dont la particularité est qu’ils apportent simplement des contributions financières au projet. Les partenaires peuvent avoir plus d'influence sur les décisions concernant le cheval par rapport aux membres d'un syndicat.
Enfin, il existe les clubs de course. Ceux-ci achètent et gèrent les chevaux, et les membres paient des frais annuels pour profiter des avantages de la propriété, comme l'accès aux écuries et la présence aux courses. Cela offre une expérience de propriété sans les responsabilités directes de la gestion.
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