Depuis quelques mois, le terme Web3 s’est massivement popularisé pour évoquer ce qui se construit dans l’industrie des cryptomonnaies. Bien qu’il s’agisse d’un concept encore vague, l’ambition est bien définie : construire une version décentralisée d’Internet grâce aux technologies de la blockchain. Dans cet article, nous allons explorer en profondeur ce qu'est le Web 3.0, ce qu’il apporte par rapport au Web 2.0 et comment il pourrait remodeler l'avenir de l'Internet.
Comprendre le Web3
Définition du Web3
Le Web3, également connu sous le nom de "web décentralisé", désigne une vision : celle de construire une nouvelle version d’Internet, transcendant les limites et les problématiques du Web actuel.
L’ambition du Web3 est de s'émanciper de la dictature des géants technologiques et de permettre aux utilisateurs de reprendre la souveraineté de leurs données personnelles et le contrôle de leurs interactions en ligne.
Au cœur de cette révolution : la technologie de la blockchain. Au-delà de permettre l’émission de cryptomonnaie, cette énorme base de données sécurisée et transparente permet la construction d’applications et de plateformes dites décentralisées.
Ainsi, le Web3 serait un Internet sans intermédiaire, ouvert à tous et construit sur des infrastructures open source et décentralisées.
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Pourquoi le nom Web3 ?
Pour bien comprendre la notion de Web3, revenons à la base d’Internet. Dans les premières années de son développement, Internet était principalement constitué de sites statiques et l'interaction entre les utilisateurs n'existait pas : c’était le Web1.
Au milieu des années 2000, les premières plateformes de médias sociaux ont fait leur apparition. Elles ont permis aux utilisateurs d’interagir entre eux et de produire du contenu : c’est le Web2. En bref, il s’agit de la version d’Internet que nous connaissons tous.
Néanmoins, il s’agit d’un Internet centralisé et contrôlé par une petite cohorte d’entreprises. Ce sont “les géants du Web” ou les “GAFAM” : Google, Amazon, Apple, Facebook et quelques autres. Ceux-ci ont facilité la démocratisation d’Internet, mais en ont profité pour troquer les services offerts par leurs plateformes contre les données personnelles des utilisateurs. Si vous ne le saviez pas, Racers, les réseaux sociaux sont gratuits car vos données sont revendues à prix d’or à des entreprises désireuses de vous faire une publicité ciblée.
Bref, revenons à notre sujet. Le nom Web3 est né de l’esprit de Gavin Wood, connu pour être cofondateur d’Ethereum. C’est lui qui a mis un nom sur une problématique majeure : celle de la centralisation d’Internet. Là est toute l’ambition du Web3, construire un Internet décentralisé où les cartes sont redistribuées entre tous les utilisateurs.
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Les piliers du Web3
Vous êtes encore là, chers Racers ? Tant mieux, car maintenant que nous avons compris grossièrement ce qu’est le Web3, quelles sont ses origines et à quelles problématiques il tente de répondre, étudions ensemble les quelques principes fondamentaux sur lesquels le Web3 repose.
La décentralisation
Contrairement au modèle actuel où les données circulant sur Internet sont stockées sur des serveurs centralisés et appartenant à une entité unique pouvant en disposer à leur guise, le Web3 propose de décentraliser le stockage des données. Autrement dit, celles-ci sont stockées sur un réseau composé d’une multitude de nœuds (faisant office de mini serveurs) appartenant à ses utilisateurs : la blockchain.
À noter que les principales blockchains dédiées au développement à l’heure actuelle sont Ethereum, Bitcoin (dans une moindre mesure) ou encore Tezos. C’est cette dernière que nous avons choisie pour développer Stables, notre Fantasy Game de course hippique que vous appréciez tant !
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Souveraineté numérique
Outre l’augmentation de la sécurité et la réduction des risques de censure, la blockchain peut permettre aux utilisateurs de reprendre la main sur leurs données personnelles. Cette reconquête de la souveraineté numérique est l’un des fers de lance du Web3, l’objectif étant d’éliminer les risques liés aux violations de la vie privée et aux abus par les grandes entreprises technologiques.
Nouvelle économie
La blockchain est également conçue pour être une infrastructure de paiement, embarquant avec lui des monnaies numériques, à l’instar du XTZ pour Tezos. Celui-ci permet de s’affranchir des frais de fonctionnement du réseau et de payer pour des biens et des services. Ainsi, le Web3 peut redéfinir l’économie numérique en récompensant les créateurs et les utilisateurs pour leur contribution.
Ce sont les grands piliers du Web3, mais nous pourrions en citer d’autres : la protection contre la censure, la désintermédiation ou l’innovation technologique. Il est important de comprendre que de nombreux pans de notre monde peuvent être repensés et améliorés grâce aux technologies de la blockchain, des smart contracts et des NFTs.
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Les défis du Web3
Évolutivité et rapidité
À l’heure actuelle, l’adoption est freinée par le développement des technologies qui supportent les applications du Web3, en particulier les blockchains. Celles-ci en sont encore à leurs balbutiements et ne peuvent pas encore supporter une adoption de masse. La majorité des blockchains sont limitées par le nombre de transactions qu'elles peuvent traiter. Des solutions se développent, notamment avec les réseaux de layer 2, mais nous assistons encore à leur émergence.
Accessibilité
Pour une adoption généralisée du Web3, il faudra surmonter des problématiques d’accessibilité et de résistance au changement. La barrière technique est encore un frein d’entrée dans l’univers du Web3 : imaginez demander à votre oncle de détenir un wallet crypto sur Tezos et d’acheter un NFT Stables sur une marketplace… Il y a de fortes chances qu’il s’arrête avant même d’avoir essayé. De même, le changement des habitudes d’utilisation n’est pas simple et il passera certainement par l’éducation, d’où notre volonté de vous proposer du contenu toujours plus éducatif !
La régulation
Vous l’aurez compris, Racers, l’aspect technologique est un véritable défi pour l’industrie, mais il n’y a pas de doute sur le fait qu’il saura être surmonté tôt ou tard. Toutefois, il y a un défi dont l’issue ne repose pas uniquement entre les mains des acteurs du Web3 : la régulation. Depuis quelques années, les régulateurs des différents pays ont pour mission de poser un cadre réglementaire sur le Web3. Néanmoins, si celui-ci n’est pas correctement construit, le développement technologique pourrait être freiné.
Conclusion
Le Web3 est une vision : celle de construire un nouvel Internet plus décentralisé, vertueux et où chaque utilisateur pourrait être récompensé pour sa contribution. L’émergence de Bitcoin a permis de faire comprendre à suffisamment d’individus l’ampleur de la révolution technologique qu’est la blockchain.
Grâce à cette infrastructure publique, auditable et immuable, ainsi qu’aux smart contract, aux cryptomonnaies, aux NFT et aux applications décentralisées, de nouveaux horizons se découvrent pour Internet et pour notre monde. Ils sont incarnés par cette notion désormais plus claire pour vous : le Web3.
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